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Infidélité, quand tu nous tiens...

  • Photo du rédacteur: Bleue
    Bleue
  • il y a 2 minutes
  • 4 min de lecture

« Mon mari est tombé sur les préservatifs... Je pense qu'il va encore plus être à fouiner... Ils étaient dans le sac que je prends pour venir à Bxl. Et il a fouillé tous mes sacs pour retrouver ma carte Mobib. J'espère que ça ne va pas porter à conséquences. Je lui ai dit que je les avais reçus sans autre précision... »


Je contemple mon smartphone. Décidément, elle n’est vraiment pas prudente. Ce n’est pas la première fois qu’elle est dans des draps pareils. La dernière en date, c’était lors de notre chat de lundi passé. Son époux était juste à côté d’elle et visiblement, il était intéressé par la conversation que nous avions, sans savoir, évidemment, que c’était avec moi, son amant, qu’elle parlait.

Ces présos, c’est moi qui les lui ai filés. On se connait depuis cinq ans, à peu près. Je suis libertin et surtout candauliste… Elle me parle depuis des semaines d’un type dont elle a fait la connaissance sur Gleeden. Elle a visiblement complètement craqué sur le physique avantageux de l’homme et, un brin cougar, même si elle s’en défend, sur son âge. En plus, le fait qu’il n’ait jamais été infidèle ajoute au charme : elle rêve de l’initier en douceur à l’adultère, aux rapports et jeux clandestins.

La première fois qu’ils se sont vus, j’avais rendez-vous avec elle juste après. Je suis allée la récupérer à la gare parce que son train avait du retard et que la chambre d’hôtel était réservée pour une heure précise.

Elle s’était assise à côté de moi. Plutôt jetée dans le siège du mort. Je restais silencieux. Je ne savais pas comment aborder les choses. Elle avait le visage lumineux. Je la sentais heureuse. Cela faisait plaisir à voir.

Je n’ai pas posé de questions. Je sentais cette envie qu’elle devait avoir éprouvé avec ce jeune homme, un François. Pourtant, d’après ce que j’en savais, c’était quelqu’un « dans les clous », pas un collectionneur ou un habitué des sites de rencontres. Comme j’espérais la voir avec un autre, j’étais prêt à rencontrer cet homme. Il devait être spécial. Surtout pour elle.

Quand nous avons rejoint la chambre rouge avec tous ses miroirs, elle et moi, j’ai rapidement ôté ma chemise. Avant de m’installer sur le lit, j’étais déjà torse nu. Allongé nonchalamment. Je la laissais me regarder comme elle aime tant le faire.

Je la sentais sur des charbons ardents. À nouveau, elle me matait à la sauvette avec des yeux affamés. Il n’y avait pas que ses yeux. Tout son corps était un « appel à l’amour », au plaisir, plutôt. Comme si elle était complètement allumée.

On a papoté, comme d’habitude, en buvant du vin et en mangeant du melon et des biscuits. Je sais qu’elle adore ça.

Pourtant, ce jour-là, je la sentais pressée. Mais impossible de savoir combien de temps elle allait résister avant de me sauter dessus.

Ça sentait le sexe. Ça faisait du bien. Parfois, je me dis qu’un peu de fougue dans nos rendez-vous ne ferait pas de tort. Elle reste souvent sur la réserve. Et moi, pour ne pas la troubler et lui faire peur, je me mets à son diapason.

Mais vous savez, cette fois-ci, c’était différent. Vraiment différent. Elle manifeste souvent un peu de retenue, quand on se retrouve. Alors qu’aujourd’hui…

Je vous décris le tableau en quelques mots. Elle s’est déshabillée très vite. Elle est restée en string sans lingerie et sans haut. Elle m’a caressé le torse, a enfoui son nez sous mon aisselle gauche pour se baffrer de mon odeur corporelle. Puis, elle m’a demandé timidement si elle pouvait me prendre en bouche. Comme je sais qu’elle allie douceur et vigueur, je ne l’ai évidemment pas repoussée. En plus, cette fois-ci, elle s’est occupée de mes bourses très, très délicatement. J’avais l’impression qu’elle chérissait un petit animal fragile, vous voyez, comme un chiot ou un chaton. Elle m’a pratiquement fait jouir comme ça, d’ailleurs. J’ai savouré à un point…

Puis, comme à son habitude, elle m’a enjambé, s’est frottée à moi, enfin, je devrais dire, s’est masturbée sur mon érection. Elle haletait un peu tandis que je m’occupais de ses seins. Je sais qu’elle adore ça. Elle ondulait sur moi et quand elle a fondu en larmes, j’ai su qu’elle avait joui.

Ça a l’air tout simple et… ça l’est. On ne se prend pas la tête : on profite du moment. Et je suis certain que si elle n’avait pas rencontré son François aujourd’hui, elle n’aurait pas été aussi excitée. J’en aurais moins profité, j’aurais été comme de coutume : mesuré, lent. Mais je l’ai sentie tellement en demande que c’est naturellement qu’on s’est imbriqués l’un dans l’autre et qu’on a eu autant de plaisir l’un et l’autre.

Depuis qu’ils sont en contact elle et lui, c’est magique. D’après ce qu’elle me raconte, il ne s’est encore rien passé de physique entre eux. Mais elle n’attend que cela : c’est manifeste. Alors, pour que François ne soit pas obligé de se procurer de quoi les … protéger… , un matin, au chat, elle m’a dit « je peux vous demander une faveur ? ». Elle m’a expliqué que si François et elle avaient envie de passer à l’acte, ce serait chouette qu’elle sorte un préservatif de sa poche, histoire que la situation spontanée soit… gérée. Et j’ai accepté : je pouvais bien faire ça pour elle qui me gâte tellement. Et puis, je la savais décidée. Et quand elle est obstinée comme ça…


Messieurs, si votre compagne a ce genre de chose dans son sac, c’est parce que vous n’êtes pas son seul partenaire de jeu. Elle a sans doute un et pourquoi pas plusieurs autres complices… Posez-lui la question : peut-être en cherchent-ils un supplémentaire !

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