— Hmmm, ce pauvre jouet tout glacé… Mets-le moi maintenant, pour que je le réchauffe.

Je comprends aussitôt qu’elle désire que je lui donne du plaisir avec ma langue et je m’approche, prêt à commencer, lorsqu’elle me repousse.

Le rosebud est désormais rangé au fond d’un tiroir, bien à l’abri des regards, mais il n’en occupe pas moins mon esprit.

— Alors ? Il te plaît j’espère, c’est un cadeau que j’aime faire à tous ceux que je prends...

Tu as été plus qu’à la hauteur et ce présent en est la juste récompense.

J’étais à quatre pattes, je me retrouve désormais sur le dos, les jambes repliées sur le buste pour donner accès à mon cul...

— Voyez-vous ça ! Non content de se faire prendre, le voilà qui réclame de la quenelle d’homme !

Le suspense prend fin lorsque je me retrouve avec une parfaite réplique de l’Origine du Monde sous les yeux

— Il prend cher, ce pauvre garçon — Pauvre, pauvre, c’est vite dit.

« Argh… c’est bien, ma petite vicieuse, je vais jouir ».

Nous en avons déjà tellement parlé toi et moi. De ce champ des possibles amoureux dont nous avons toujours rêvé.

.. sous le vernis de l’employé modèle que j’ai harponné tout à l’heure se cache un véritable pervers...

Pendant que tu m’assènes quelques coups de reins, je sens ton torse s’étendre au-dessus de moi, ton souffle chaud rejoint mon cou....

Je suis écartelé entre l’envie primaire de sauter sur cette femme qui m’allume littéralement et une profonde forme de respect de sa personne

Tu te débrouilles plutôt bien mais j’ai l’impression que tu ne veux pas soutenir mon regard, je te fais peur ? Je ne te mangerai pas ...

J’ai trop tapé sur mon clavier cet après-midi et j’ai besoin qu’on me délasse. J’attends également tes confidences.

Alors que je ne suis plus que pure observatrice, spectatrice et objet de tes désirs, tu prends le temps de te déshabiller.

« nous ne dirons rien ni avant, ni après et puis, nous nous séparerons pour toujours ».

Un jeu qui tourne, ma foi, assez bien !

Une fin.... inattendue mais très savoureuse !